Avec le temps, superviser un deuil devient plus coûteux
Naître et mourir sont des faits habituels pour l'humanité, bien que porteur des sentiments contradictoires et totalement opposés. Si naître procure la joie, le plus souvent, mourir apporte très souvent la douleur et les chagrins. Si la naissance des nouveaux venus est exclusivement une affaire des parents, du moins d'un point de vue prise en charge, la mort elle est bien souvent une affaire portée par plusieurs personnes.
Dans les anciennes habitudes à Kinshasa, quand une personne mourrait, on l'enterrait le même jour, en prenant l'initiative de sortir son lit, et une organisation de fortune pour marquer un deuil, les branches de palmier étaient utiliseés en lieu et place d'une catafalque. Le prix de l'espace devant servir à l'enterrement était aussi moins coûteux.
L'évolution de la société a prôné l'avènement des cercueils de luxe, qui ont remplacé l'exposition des lits, et un changement presqu'integral d'habitudes s'est vu observé, le défunt se fait conserver dans une morgue, une opération qui augmente sans doute le coût de la tenue du deuil, pour diverses raisons, comme l'assistance de ses proches vivant loin de l'endroit où le deuil se passe et qui tiennent à assister au deuil.
Le souci d'apparence et d'estime a transformé les points de vue de la société, il s'observe un comportement de dépenses dans le but d'honorer le défunt, nous constatons des cercueils de plus en plus chers, des jours de conservation à la morgue de plus en plus coûteux, la location des cadres ou lieux aménagés pour éviter des aléas liés aux intempéries ou à la gestion du grand nombre des personnes à contenir ; la location du corbillard et bien d'autres dépenses, sans compter le coût de l'espace d'enterrement qui varie selon la catégorie du cimetière, dont le plus fameux et coûteux reste pour l'instant le cimetière de Nécropole à Kinshasa.
L'intervention de l'autorité publique sur cette question de la gestion de deuil est plus que souhaité. Si le deuil est la dernière manifestation d'amour que l'on témoigne au défunt, il se peut que sa tenue devient une corde au cou pour les moins riches, une contrainte où l'État doit protéger les plus faibles, en réglementant le prix de quelques activités/produits ou services liés au deuil.
Et si l'effort doit être l'apanage de tous, le rôle de l'État doit demeurer celui de protéger les plus faibles afin d'établir un équilibre et soulager les moins aisés financièrement.
Cette problématique devrait tous nous interpeller.
Naître et mourir sont des faits habituels pour l'humanité, bien que porteur des sentiments contradictoires et totalement opposés. Si naître procure la joie, le plus souvent, mourir apporte très souvent la douleur et les chagrins. Si la naissance des nouveaux venus est exclusivement une affaire des parents, du moins d'un point de vue prise en charge, la mort elle est bien souvent une affaire portée par plusieurs personnes.
Dans les anciennes habitudes à Kinshasa, quand une personne mourrait, on l'enterrait le même jour, en prenant l'initiative de sortir son lit, et une organisation de fortune pour marquer un deuil, les branches de palmier étaient utiliseés en lieu et place d'une catafalque. Le prix de l'espace devant servir à l'enterrement était aussi moins coûteux.
L'évolution de la société a prôné l'avènement des cercueils de luxe, qui ont remplacé l'exposition des lits, et un changement presqu'integral d'habitudes s'est vu observé, le défunt se fait conserver dans une morgue, une opération qui augmente sans doute le coût de la tenue du deuil, pour diverses raisons, comme l'assistance de ses proches vivant loin de l'endroit où le deuil se passe et qui tiennent à assister au deuil.
Le souci d'apparence et d'estime a transformé les points de vue de la société, il s'observe un comportement de dépenses dans le but d'honorer le défunt, nous constatons des cercueils de plus en plus chers, des jours de conservation à la morgue de plus en plus coûteux, la location des cadres ou lieux aménagés pour éviter des aléas liés aux intempéries ou à la gestion du grand nombre des personnes à contenir ; la location du corbillard et bien d'autres dépenses, sans compter le coût de l'espace d'enterrement qui varie selon la catégorie du cimetière, dont le plus fameux et coûteux reste pour l'instant le cimetière de Nécropole à Kinshasa.
L'intervention de l'autorité publique sur cette question de la gestion de deuil est plus que souhaité. Si le deuil est la dernière manifestation d'amour que l'on témoigne au défunt, il se peut que sa tenue devient une corde au cou pour les moins riches, une contrainte où l'État doit protéger les plus faibles, en réglementant le prix de quelques activités/produits ou services liés au deuil.
Et si l'effort doit être l'apanage de tous, le rôle de l'État doit demeurer celui de protéger les plus faibles afin d'établir un équilibre et soulager les moins aisés financièrement.
Cette problématique devrait tous nous interpeller.
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