Moïse Katumbi : que craint-il pour retourner dans sa patrie ?
Il y a peu, Moïse Katumbi longtemps interdit de rentrer au pays, depuis sa sortie pour cause de Maladie, dont il avait obtenu l'aval du pouvoir pour se faire soigner à l'étranger, et contre qui, le Ministère des affaires étrangères s'est opposé de délivrer un passeport, s'est vu être autorisé de d'en faire une demande et l'a effectivement obtenu. Il a été manifestement interdit d'entrer dans le pays pour déposer sa candidature à la présidentielle du 30 décembre 2018, accusé d'être un étranger de nationalité italienne, présenté aussi comme un fugitif qui devait faire face à la Justice et s'est vu être opposé une barrière militaire après sa tentative d'entrer au pays par la Tanzanie.
Une chose est claire, toutes les facettes de sa relation avec Joseph Kabila ne sont pas toutes connues du grand public. Les tournures que prennent sa confrontation avec ce dernier sont pour autant floues. Il n'est pas connu non plus ce qui lui est reproché vraiment, Kabila se limite sur le fait de le qualifier d'un grand pilleur. Joseph Kabila s'est plusieurs fois montré impitoyable face aux demandes d'expatriation des prisonniers en état de santé visiblement critique, qui demandent la permission pour se faire soigner à l'étranger. Il a accepté cependant de l'accorder à Moïse. C'était un bras droit du l'ex-président, et les contours de leurs relations restent un mystère.
Pour plusieurs analystes, le Président Félix Tshisekedi aurait signé un accord, accord qu'il n'a pas lui-même nié à Windhoek, pour permettre une passation pacifique du pouvoir. Récemment, son principal challenger Martin Fayulu en conférence à Bruxelles a déclaré qu'ils ont signé un accord pour gérer ensemble le pays 10, 20 ans ou plus. Les termes de cet accord n'étant à la disposition du public, les limites de chacun et les concessions consentis ne pas connues. Et l'une des questions floues reste l'avenir et l'orientation des militaires de la garde républicaine, qui étaient à la disposition unique de Joseph Kabila et qui n'ont jusque là pas encore été totalement intégrés à l'armée nationale. C'est lui qui a nommé toutes les autorités militaires actuellement en fonction, nous pouvons ajouter à cette liste les autorités judiciaires : le procureur général de la République, les juges des toutes les grandes juridictions du pays, etc.
Félix Tshisekedi travailles également encore avec plusieurs personnalités élevées par Joseph Kabila. Le silence de Félix Tshisekedi sur l'abandon du procès contre sa personne, et l'activité parallèle de Joseph Kabila peuvent être classés parmi les raisons de ses craintes, mais un retour du leader d'ensemble est prévisible, sans pour autant qu'il ne soit évaluable le délai d'un tel retour.
En dernier lieu, la promesse de libération des prisonniers politiques, réitérée le 02 mars dans le discours de Félix Tshisekedi, à deux jours de son expiration n'a pas encore ténue. Toutes ces raisons peuvent pousser Moïse Katumbi à s'abstenir à revenir au pays.
Il y a peu, Moïse Katumbi longtemps interdit de rentrer au pays, depuis sa sortie pour cause de Maladie, dont il avait obtenu l'aval du pouvoir pour se faire soigner à l'étranger, et contre qui, le Ministère des affaires étrangères s'est opposé de délivrer un passeport, s'est vu être autorisé de d'en faire une demande et l'a effectivement obtenu. Il a été manifestement interdit d'entrer dans le pays pour déposer sa candidature à la présidentielle du 30 décembre 2018, accusé d'être un étranger de nationalité italienne, présenté aussi comme un fugitif qui devait faire face à la Justice et s'est vu être opposé une barrière militaire après sa tentative d'entrer au pays par la Tanzanie.
Une chose est claire, toutes les facettes de sa relation avec Joseph Kabila ne sont pas toutes connues du grand public. Les tournures que prennent sa confrontation avec ce dernier sont pour autant floues. Il n'est pas connu non plus ce qui lui est reproché vraiment, Kabila se limite sur le fait de le qualifier d'un grand pilleur. Joseph Kabila s'est plusieurs fois montré impitoyable face aux demandes d'expatriation des prisonniers en état de santé visiblement critique, qui demandent la permission pour se faire soigner à l'étranger. Il a accepté cependant de l'accorder à Moïse. C'était un bras droit du l'ex-président, et les contours de leurs relations restent un mystère.
Pour plusieurs analystes, le Président Félix Tshisekedi aurait signé un accord, accord qu'il n'a pas lui-même nié à Windhoek, pour permettre une passation pacifique du pouvoir. Récemment, son principal challenger Martin Fayulu en conférence à Bruxelles a déclaré qu'ils ont signé un accord pour gérer ensemble le pays 10, 20 ans ou plus. Les termes de cet accord n'étant à la disposition du public, les limites de chacun et les concessions consentis ne pas connues. Et l'une des questions floues reste l'avenir et l'orientation des militaires de la garde républicaine, qui étaient à la disposition unique de Joseph Kabila et qui n'ont jusque là pas encore été totalement intégrés à l'armée nationale. C'est lui qui a nommé toutes les autorités militaires actuellement en fonction, nous pouvons ajouter à cette liste les autorités judiciaires : le procureur général de la République, les juges des toutes les grandes juridictions du pays, etc.
Félix Tshisekedi travailles également encore avec plusieurs personnalités élevées par Joseph Kabila. Le silence de Félix Tshisekedi sur l'abandon du procès contre sa personne, et l'activité parallèle de Joseph Kabila peuvent être classés parmi les raisons de ses craintes, mais un retour du leader d'ensemble est prévisible, sans pour autant qu'il ne soit évaluable le délai d'un tel retour.
En dernier lieu, la promesse de libération des prisonniers politiques, réitérée le 02 mars dans le discours de Félix Tshisekedi, à deux jours de son expiration n'a pas encore ténue. Toutes ces raisons peuvent pousser Moïse Katumbi à s'abstenir à revenir au pays.
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