La période de la fierté nationale, de l'identité honorable du congolais, alors appelé zaïrois, semble parti avec Mobutu.
Un dictateur, malfaiteur, celui qui a construit l'architecture de la misère du peuple congolais et qui a mis en difficulté tous ses successeurs, le président Joseph Mobutu, a également porté très haut l'identité de son peuple. Kinshasa fut alors considérée comme étant la belle. Les premières années de son pouvoir ont été un succès remarquable, avec comme particularité une appréciation record de la monnaie nationale face à la devise américaine, en 1967, un Zaïre équivalait alors à 2$ américain. Pourtant, voulant s'accrocher au pouvoir, s'approprier tout le pays et en faire un bien personnalisé qui a été géré plus mal qu'une boutique, il finit par prendre des décisions économiques les plus perverses qui causèrent une fragelisation du tissu économique du pays. En 1991, deux pillages historiques ont entériné la chute vertigineuse de l'économie nationale, ce qui correspondait également à la fin des régimes autocratiques soutenus par le bloc occidental, les États-Unis en tête, ce fut le début de la misère du peuple zaïrois (congolais actuellement) . Les entreprises disparaissent, ferment, à la suite des pillages et du contexte politique. Les investisseurs oublient le Zaïre d'alors et la misère du petit peuple s'exacerbe.
Victime d'un complot, le régime de Mobutu tombe en 1997, laissant la place à un autre dictateur ayant les mains menottées par le Rwanda et l'Ouganda, qui l'ont soutenu pour arriver au pouvoir et à qui il avait promis la partie Est du pays, qu'il refusa de céder une fois au pouvoir. Ce qui lui coûta sa vie, une guerre qui peine à se terminer jusqu'à ce jour et qui a coûté la vie à plus de 8 millions des congolais.
Dans un contexte économique très difficile qui affiche un taux de chômage très élevé, les jeunes du pays pensent à s'exiler, aussi bien dans les pays limitrophes qu'en occident. Quitter le pays, une tâche pourtant très complexe, une aventure très risquée, peu rassurante, mais porteur d'un espoir parfois illusoire, de ceux qui ont réussi en s'installant à l'étranger.
Ce qui est pénible est le fait qu'au-delà des conditions médiocres avec lesquelles la plupart d'immigrés congolais voyagent, ils vivent des calvaires indescriptibles, acceptent des traitements inhumains, rien que dans l'espoir de s'en sortir. De ce fait, plusieurs compatriotes ont également perdus la vie. L'Angola, l'Afrique du Sud, le Congo Brazzaville, la plupart des pays occidentaux de l'Ouest et du nord, comme la France, l'Italie, la Grande Bretagne, l'Irlande, la Suède, la Finlande, la Belgique, le Portugal, l'Espagne, etc et quelques pays d'Amérique du Nord et du sud comme le Canada, le Brésil et les États Unis accueillent des congolais, les maltraitent, et leur font endurer des souffrances extrêmes, humiliantes et parfois même cruelles. Le congolais est ainsi réputé indigne de lui-même, domestique du monde entier et se fait chasser et expulser sans pitié, avec un regard impuissant des autorités nationales, incapables d'assurer un avenir économique à leur peuple. Les pays limitrophes africains se distinguent dans les actes d'expulsion massives, l'Angola et le Congo d'en face humilient les ressortissants congolais à plusieurs reprises.
À quand le retour à la fierté nationale ? La période reste encore inconnue, la lutte pour un développement économique du pays est loin d'être gagnée, les maux internes comme la corruption, l'impunité, se sont ancrées, et le pouvoir peine à quitter les pro-rwandais. L'espoir renaît avec un fils du pays à la tête de l'État, mais il peine à soulever et dresser un plan de développement économique, bien qu'il soit trop tôt pour juger de son action qui n'est qu'à son début. L'élite congolaise ainsi que les jeunes sont mis à défi et restent l'espoir, sur qui peuvent jaillir un élan nouveau qui communiquera une nouvelle image du pays et de son peuple, une redoration de sa dignité. Cependant l'accès au pays reste un défi et leur fermeté face aux objectifs du bien-être de leur pays une arme efficace, pour remporter cette victoire longtemps attendue.
Un dictateur, malfaiteur, celui qui a construit l'architecture de la misère du peuple congolais et qui a mis en difficulté tous ses successeurs, le président Joseph Mobutu, a également porté très haut l'identité de son peuple. Kinshasa fut alors considérée comme étant la belle. Les premières années de son pouvoir ont été un succès remarquable, avec comme particularité une appréciation record de la monnaie nationale face à la devise américaine, en 1967, un Zaïre équivalait alors à 2$ américain. Pourtant, voulant s'accrocher au pouvoir, s'approprier tout le pays et en faire un bien personnalisé qui a été géré plus mal qu'une boutique, il finit par prendre des décisions économiques les plus perverses qui causèrent une fragelisation du tissu économique du pays. En 1991, deux pillages historiques ont entériné la chute vertigineuse de l'économie nationale, ce qui correspondait également à la fin des régimes autocratiques soutenus par le bloc occidental, les États-Unis en tête, ce fut le début de la misère du peuple zaïrois (congolais actuellement) . Les entreprises disparaissent, ferment, à la suite des pillages et du contexte politique. Les investisseurs oublient le Zaïre d'alors et la misère du petit peuple s'exacerbe.
Victime d'un complot, le régime de Mobutu tombe en 1997, laissant la place à un autre dictateur ayant les mains menottées par le Rwanda et l'Ouganda, qui l'ont soutenu pour arriver au pouvoir et à qui il avait promis la partie Est du pays, qu'il refusa de céder une fois au pouvoir. Ce qui lui coûta sa vie, une guerre qui peine à se terminer jusqu'à ce jour et qui a coûté la vie à plus de 8 millions des congolais.
Dans un contexte économique très difficile qui affiche un taux de chômage très élevé, les jeunes du pays pensent à s'exiler, aussi bien dans les pays limitrophes qu'en occident. Quitter le pays, une tâche pourtant très complexe, une aventure très risquée, peu rassurante, mais porteur d'un espoir parfois illusoire, de ceux qui ont réussi en s'installant à l'étranger.
Ce qui est pénible est le fait qu'au-delà des conditions médiocres avec lesquelles la plupart d'immigrés congolais voyagent, ils vivent des calvaires indescriptibles, acceptent des traitements inhumains, rien que dans l'espoir de s'en sortir. De ce fait, plusieurs compatriotes ont également perdus la vie. L'Angola, l'Afrique du Sud, le Congo Brazzaville, la plupart des pays occidentaux de l'Ouest et du nord, comme la France, l'Italie, la Grande Bretagne, l'Irlande, la Suède, la Finlande, la Belgique, le Portugal, l'Espagne, etc et quelques pays d'Amérique du Nord et du sud comme le Canada, le Brésil et les États Unis accueillent des congolais, les maltraitent, et leur font endurer des souffrances extrêmes, humiliantes et parfois même cruelles. Le congolais est ainsi réputé indigne de lui-même, domestique du monde entier et se fait chasser et expulser sans pitié, avec un regard impuissant des autorités nationales, incapables d'assurer un avenir économique à leur peuple. Les pays limitrophes africains se distinguent dans les actes d'expulsion massives, l'Angola et le Congo d'en face humilient les ressortissants congolais à plusieurs reprises.
À quand le retour à la fierté nationale ? La période reste encore inconnue, la lutte pour un développement économique du pays est loin d'être gagnée, les maux internes comme la corruption, l'impunité, se sont ancrées, et le pouvoir peine à quitter les pro-rwandais. L'espoir renaît avec un fils du pays à la tête de l'État, mais il peine à soulever et dresser un plan de développement économique, bien qu'il soit trop tôt pour juger de son action qui n'est qu'à son début. L'élite congolaise ainsi que les jeunes sont mis à défi et restent l'espoir, sur qui peuvent jaillir un élan nouveau qui communiquera une nouvelle image du pays et de son peuple, une redoration de sa dignité. Cependant l'accès au pays reste un défi et leur fermeté face aux objectifs du bien-être de leur pays une arme efficace, pour remporter cette victoire longtemps attendue.
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