🎶Maloba na nga Moyibi ata na lobi vérité, banda na yiba Dongo-Dongo ata misili ebungi, ndenge nini na Wangana, Kak'obele nga ngai ata naliaka na nga misili te, mais kasi ndenge nini na Wangana ?🎶...
C'est un morceau d'une chanson de l'artiste congolais Fally Ipupa, qui illustre combien l'habitude ou la renommée peuvent parfois peser sur la véracité des faits.
Le 01 avril, journée cadre de commémoration de ce que l'on appelle "Poisson d'avril", ce qui signifie en termes simples mensonge, canular ou blague sur n'importe quel type de nouvelles étonnantes et fausses, mais tolérable uniquement en ce jour. C'est une occasion d'amuser ses amis, frères et connaissances, dans les nouvelles surprenantes allant dans les sens des bonnes ou mauvaises nouvelles. Pourtant, le comble ou la partie néfaste de ce jour où le mensonge est autorisé, son cauchemar demeure les informations vraies. Ceci dit en clair, malgré que la société tolère et d'ailleurs le plus souvent accepte les nouvelles, qui sont se font ipso facto considérées comme blague, les nouvelles véritables peinent à se faire accepter ce jour là .
En guise d'illustration, nous évoquons un cas phare: la mort du professeur Liyolo. Il vient de rendre son âme auprès de Dieu et quand même les sources crédibles partagent l'information, sur Internet, à la Radio comme à la Télé, la majorité de ceux qui écoutent, suivent ou regardent cette information ne la prendront pas au sérieux.
Est-ce utile d'interdire cette habitude? Même si la réponse était oui, le mécanisme pour désinstaller cette habitude qui date des siècles et dont l'origine est attribué au roi français Charles VI, qui osa déplacer la date de célébration du nouvel an au 1 avril ne sera pas facile.
Il est ainsi préférable de communiquer avec insistance, de manière à laisser comprendre à ceux qui vous écoutent que bien que la nouvelle tombe le 01 avril, celle qui est partagée est véritablement vraie. Ainsi une différenciation aura clairement été établie entre une blague et un fait réel qui survient le 01 avril.
Commentaires
Enregistrer un commentaire