La République Démocratique du Congo assiste à un tournant très critique de sa vie politique, celui d'une transition vers la vraie démocratie, marqué par la prise du pouvoir que Félix Tshisekedi prend des mains de Joseph Kabila et de sa plateforme FCC qui ont longtemps dirigé le pays en prenant le contrôle de toutes les institutions du pays.
À l'aube de cette prise de pouvoir, le CACH, le peuple et tous ceux qui se sont lassés de voir Kabila diriger le pays en empiétinant leurs droits et privilèges attendent un changement radical qui devra être une contre-direction de l'action politique prise depuis des années par le système du précédent président.
Cependant, pour prendre le pouvoir, Félix Tshisekedi a employé la stratégie de coalition qui le pousse à s'arranger avec son adversaire politique, faisant de lui un partenaire d'alternance. Mais très vite, le FCC a démontré qu'il veut détenir les fonctions qui se présentent comme un contre-poids face au pouvoir qu'un président de la République renferme afin d'avoir des décisions reformatrices.
Bien qu'étant dans une coalition, le FCC a rafflé tous les postes instutionnels annexes au pouvoir notamment les assemblées électives indirectes et directes, ce qui a frustré le peuple, la base de l'UDPS ainsi que la plateforme CACH.
L'horizon se noircit pour cette cohabitation qui ne dit pas son nom car avec toutes ces actions de son partenaire, Felix Tshisekedi se sent obliger à vivre dans une cohabitation difficile, risquée. Ce qui pousse l'opinion à se poser des questions sur ses aspirations et promesses de changement pour le bien-être du peuple. Pourrions-nous envisager une réorientation du système pour rencontrer les aspirations du peuple avec ceux qui ont mis par terre ce même peuple ?
De ce qui précède, le ciel semble être nuageux et troublant du côté du CACH. Sans connaître le contenu du contrat qui scelle ces deux partenaires, il est visible qu'ils n'ont pas les mêmes intérêts et surtout pas les mêmes objectifs. Cependant, s'ils font tous des concessions, ils pourront atterrir à un métissage d'objectifs, ce qui sera une satisfaction à moitié servi pour le peuple, le CACH et le FCC. Au cas contraire, une pluie diluvienne éclatera et l'emportera le camp faible. Une telle hypothèse plongera davantage le pays dans l'incomfort et l'intranquilité, ce qui intensifiera notre régression socio-economique.
Il nous reste à savoir combien de temps Félix tiendra dans une position favorable face au FCC dans les questions du Gouvernement avec un premier ministre FCC et aussi dans les choix des animateurs d'institutions d'appuis à la démocratie comme la Ceni et la CSAC ou encore dans l'armée et la police et finalement quelles seront les retombées d'un retournement complet de Félix contre le FCC. Qu'est ce que l'avenir nous réserve ? Serait-ce un renversement de Félix Tshisekedi ? Serait-ce un bloquage de ses actions jusqu'à la fin de son mandat ? Serait-ce l'arrestation de Kabila ?
Autant des questions dont l'avenir nous promet des réponses.
À l'aube de cette prise de pouvoir, le CACH, le peuple et tous ceux qui se sont lassés de voir Kabila diriger le pays en empiétinant leurs droits et privilèges attendent un changement radical qui devra être une contre-direction de l'action politique prise depuis des années par le système du précédent président.
Cependant, pour prendre le pouvoir, Félix Tshisekedi a employé la stratégie de coalition qui le pousse à s'arranger avec son adversaire politique, faisant de lui un partenaire d'alternance. Mais très vite, le FCC a démontré qu'il veut détenir les fonctions qui se présentent comme un contre-poids face au pouvoir qu'un président de la République renferme afin d'avoir des décisions reformatrices.
Bien qu'étant dans une coalition, le FCC a rafflé tous les postes instutionnels annexes au pouvoir notamment les assemblées électives indirectes et directes, ce qui a frustré le peuple, la base de l'UDPS ainsi que la plateforme CACH.
L'horizon se noircit pour cette cohabitation qui ne dit pas son nom car avec toutes ces actions de son partenaire, Felix Tshisekedi se sent obliger à vivre dans une cohabitation difficile, risquée. Ce qui pousse l'opinion à se poser des questions sur ses aspirations et promesses de changement pour le bien-être du peuple. Pourrions-nous envisager une réorientation du système pour rencontrer les aspirations du peuple avec ceux qui ont mis par terre ce même peuple ?
De ce qui précède, le ciel semble être nuageux et troublant du côté du CACH. Sans connaître le contenu du contrat qui scelle ces deux partenaires, il est visible qu'ils n'ont pas les mêmes intérêts et surtout pas les mêmes objectifs. Cependant, s'ils font tous des concessions, ils pourront atterrir à un métissage d'objectifs, ce qui sera une satisfaction à moitié servi pour le peuple, le CACH et le FCC. Au cas contraire, une pluie diluvienne éclatera et l'emportera le camp faible. Une telle hypothèse plongera davantage le pays dans l'incomfort et l'intranquilité, ce qui intensifiera notre régression socio-economique.
Il nous reste à savoir combien de temps Félix tiendra dans une position favorable face au FCC dans les questions du Gouvernement avec un premier ministre FCC et aussi dans les choix des animateurs d'institutions d'appuis à la démocratie comme la Ceni et la CSAC ou encore dans l'armée et la police et finalement quelles seront les retombées d'un retournement complet de Félix contre le FCC. Qu'est ce que l'avenir nous réserve ? Serait-ce un renversement de Félix Tshisekedi ? Serait-ce un bloquage de ses actions jusqu'à la fin de son mandat ? Serait-ce l'arrestation de Kabila ?
Autant des questions dont l'avenir nous promet des réponses.
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