À windhoek, Felix confirme qu'il est le seul président
L'opinion publique dans une frange importante considérait que l'ex-président Joseph Kabila, bien qu'officiellement parti continuait de gouverner, indirectement à travers les zones où son successeur n'apportait aucun éclaircissement et ne touchait jusque là. La progression de la détention des prisonniers politiques, la nomination d'un informateur, la cohabitation avec le Gouvernement de son prédécesseur dans une période relativement longue sont autant des points qui soulevaient des critiques et plein d'interrogations.
Cependant, à Windhoek en Namibie, Tshisekedi vient d'annoncer les couleurs de ses intentions à ne pas simplement régner, il veut effectivement gouverner. Critiqué pour n'avoir pas jusque là nommé un informateur, il annonce qu'un informateur sera bientôt nommé. Il a indirectement nié l'existence d'une majorité parlementaire telle que clamée par le FCC de Joseph Kabila. Décidément, il s'émancipe de ceux avec qui il a conclu un accord envue d'une passation pacifique du pouvoir, selon ce qu'il a lui- même reconnu à Windhoek.
L'agence nationale de renseignements, cette police politique, et structure étatique qui se distingue dans la férocité et un manque total de respect des droits humains, des détentions dans les conditions les plus sévères se verra humanisée, et tous ses cachots fermés, annonce Félix Tshisekedi. Un tel positionnement s'écarte de la position de son prédécesseur, qui n'hésitait pas à emprisonner, torturer, maltraiter ses opposants.
Il annonce la libération des prisonniers politiques, certains pourront bénéficier d'une grâce présidentielle et d'autres d'une procédure équitable tendant à faciliter leur sortie des prisons. Il ouvre finalement la porte de rentrée à des exilés politiques dont Moïse Katumbi, le Leader d'Ensemble, pour qui l'Ambassade de la RDC en Belgique a débuté la procédure d'octroi d'un passeport.
Les déclarations de Felix constituent en soi un positionnement de démarcation clair et nette de lignes de son prédécesseur, de qui l'opinion publique l'accuse d'être le serviteur. Certainement, Kabila se sentira trahi, et tenant compte de son comportement, un homme très discret et dont les forces ne sont pas encore totalement éradiqués, les surprises peuvent toujours arriver.
D'une manière précise, L'avenir de son armée personnelle n'a jamais été évoqué, les Bana Mura, n'ont jamais été démobilisés ni intégrés dans l'armée comme toutes les autres unités. Il n'y a jamais eu de clarification ni des débats sur l'achat des munitions, armes lourdes et légères et restent des sujets de craintes sur la capacité de Joseph Kabila a renversé son successeur ou encore à saboter les institutions.
Seul l'avenir nous dira la suite pour confirmer les limites de pouvoir de Félix Tshisekedi.
L'opinion publique dans une frange importante considérait que l'ex-président Joseph Kabila, bien qu'officiellement parti continuait de gouverner, indirectement à travers les zones où son successeur n'apportait aucun éclaircissement et ne touchait jusque là. La progression de la détention des prisonniers politiques, la nomination d'un informateur, la cohabitation avec le Gouvernement de son prédécesseur dans une période relativement longue sont autant des points qui soulevaient des critiques et plein d'interrogations.
Cependant, à Windhoek en Namibie, Tshisekedi vient d'annoncer les couleurs de ses intentions à ne pas simplement régner, il veut effectivement gouverner. Critiqué pour n'avoir pas jusque là nommé un informateur, il annonce qu'un informateur sera bientôt nommé. Il a indirectement nié l'existence d'une majorité parlementaire telle que clamée par le FCC de Joseph Kabila. Décidément, il s'émancipe de ceux avec qui il a conclu un accord envue d'une passation pacifique du pouvoir, selon ce qu'il a lui- même reconnu à Windhoek.
L'agence nationale de renseignements, cette police politique, et structure étatique qui se distingue dans la férocité et un manque total de respect des droits humains, des détentions dans les conditions les plus sévères se verra humanisée, et tous ses cachots fermés, annonce Félix Tshisekedi. Un tel positionnement s'écarte de la position de son prédécesseur, qui n'hésitait pas à emprisonner, torturer, maltraiter ses opposants.
Il annonce la libération des prisonniers politiques, certains pourront bénéficier d'une grâce présidentielle et d'autres d'une procédure équitable tendant à faciliter leur sortie des prisons. Il ouvre finalement la porte de rentrée à des exilés politiques dont Moïse Katumbi, le Leader d'Ensemble, pour qui l'Ambassade de la RDC en Belgique a débuté la procédure d'octroi d'un passeport.
Les déclarations de Felix constituent en soi un positionnement de démarcation clair et nette de lignes de son prédécesseur, de qui l'opinion publique l'accuse d'être le serviteur. Certainement, Kabila se sentira trahi, et tenant compte de son comportement, un homme très discret et dont les forces ne sont pas encore totalement éradiqués, les surprises peuvent toujours arriver.
D'une manière précise, L'avenir de son armée personnelle n'a jamais été évoqué, les Bana Mura, n'ont jamais été démobilisés ni intégrés dans l'armée comme toutes les autres unités. Il n'y a jamais eu de clarification ni des débats sur l'achat des munitions, armes lourdes et légères et restent des sujets de craintes sur la capacité de Joseph Kabila a renversé son successeur ou encore à saboter les institutions.
Seul l'avenir nous dira la suite pour confirmer les limites de pouvoir de Félix Tshisekedi.
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