Ndaye mulamba, vivre pauvre et mourir honoré
Une décoration atypique au terrain de football, cercueil placé dans le poteau au deuil pour marquer la perte d'une icône du football congolais, Ndaye Mulamba. Un deuil supervisé directement par l'État et exposé au Palais du Peuple, pourtant moribond, il n'a été assisté par personne, même dans son état critique.
"Aimons-nous vivant", ce célèbre adage devra être répété jour et nuit au Congo Kinshasa pour que les choses changent. Il est devenu coutume d'aider à enterrer dignement quelqu'un et honorer son corps, débourser des sommes importantes, plutôt que l'aider vivant, voilà une triste réalité congolaise. Ndaye Mulamba, un joueur historique congolais, auteur de 9 buts dans un seul championnat, succombait progressivement de sa maladie sans que personne ne lui vienne en aide. Il aurait fallu attendre que sa maladie s'aiguise en mort vivant et que les internautes tirent désespérément la sonnette d'alarme sur les réseaux sociaux pour qu'un footballeur étranger, Samuel Eto'o lui vienne en aide tardivement, au point d'en mourir.
Ainsi, la conscience de tous doit être remise en question, et assister individuellement ceux qui sont en état de besoin, dans les urgences ou en état critique. D'un autre côté, l'inexistence d'une politique nationale d'assistance aux artistes, célébrités et personnes vulnérables au Congo doit interpeller nos autorités administratives et exécutives.
Le Ministère Nationale des Affaires Sociales n'a pas de politiques d'assistances, des programmes et des activités liées à ses attributions basiques. L'un après l'autre, tous nous mourons. Ce qui arrive à autrui peut arriver à n'importe qui. Il importe pour autant à chaque personne, célébrité ou non, d'apprendre à gérer prudemment ses ressources financières puisqu'il n'est pas bon de compter uniquement sur les autres pour sa survie.
Repos éternel à Ndaye Mulamba !
Une décoration atypique au terrain de football, cercueil placé dans le poteau au deuil pour marquer la perte d'une icône du football congolais, Ndaye Mulamba. Un deuil supervisé directement par l'État et exposé au Palais du Peuple, pourtant moribond, il n'a été assisté par personne, même dans son état critique.
"Aimons-nous vivant", ce célèbre adage devra être répété jour et nuit au Congo Kinshasa pour que les choses changent. Il est devenu coutume d'aider à enterrer dignement quelqu'un et honorer son corps, débourser des sommes importantes, plutôt que l'aider vivant, voilà une triste réalité congolaise. Ndaye Mulamba, un joueur historique congolais, auteur de 9 buts dans un seul championnat, succombait progressivement de sa maladie sans que personne ne lui vienne en aide. Il aurait fallu attendre que sa maladie s'aiguise en mort vivant et que les internautes tirent désespérément la sonnette d'alarme sur les réseaux sociaux pour qu'un footballeur étranger, Samuel Eto'o lui vienne en aide tardivement, au point d'en mourir.
Ainsi, la conscience de tous doit être remise en question, et assister individuellement ceux qui sont en état de besoin, dans les urgences ou en état critique. D'un autre côté, l'inexistence d'une politique nationale d'assistance aux artistes, célébrités et personnes vulnérables au Congo doit interpeller nos autorités administratives et exécutives.
Le Ministère Nationale des Affaires Sociales n'a pas de politiques d'assistances, des programmes et des activités liées à ses attributions basiques. L'un après l'autre, tous nous mourons. Ce qui arrive à autrui peut arriver à n'importe qui. Il importe pour autant à chaque personne, célébrité ou non, d'apprendre à gérer prudemment ses ressources financières puisqu'il n'est pas bon de compter uniquement sur les autres pour sa survie.
Repos éternel à Ndaye Mulamba !
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