Quelle est la cause de la Médiocrité de la Police Nationale Congolaise ?

Est-ce que la médiocrité des policiers en RDC est causée par leur condition de travail?

Veiller à la sécurité des personnes et de leurs biens, telle est la mission principale dévolue à la Police, aux termes de la Constitution congolaise. Pourtant sur terrain, la police nationale congolaise s'illustre sans inquiétude dans les exagérations, les bavures, la contre-exécution de leurs missions, au point qu'au lieu de protéger, le plus souvent ils terrorisent, extorpent, rançonnent la population.

Ventre creux n'a point d'oreilles dit-on, et lorsque chacun fait ses règles, tout se dérègle doit-on ajouter. Il est pour autant clair qu'avec un salaire de misère, qui représente bien souvent moins de 10% des besoins de survie mensuelle pour un citoyen ordinaire, il est très difficile d'espérer un service de qualité venant d'eux, exécuté selon les normes du métier en conformité avec les prescrits constitutionnels.

La violence, la brutalité, l'ignorance intégrale des droits humains, et le respect dû à une personne physique sont pour pour la plupart les caractéristiques des policiers congolais certes qu'ils en aient des exemplaires parmi eux.

Plusieurs analystes relèvent qu'une réforme de la police est nécessaire. Il faut non seulement leur octroyer un salaire qui tient compte de leurs besoins de survie mensuelle, allant du logement, du transport, des soins de santé, de l'alimentation et de la prise en charge de la famille. Une telle couverture organisationnelle limiterait les corruptions et maintiendrait les policiers dans un état d'esprit avec quiétude. À savoir aussi que la plupart des policiers sont ignorants en droits humains, une formation en terme de recyclage générale peut s'avérer nécessaire pour pouvoir sélectionner ceux qui doivent continuer le service et déclasser tous les immoraux, les ivrognes tout en veillant désormais sur le recrutement des nouveaux policiers qui intègrent le style adopté par les réformes.

Il faudrait aussi souligner que l'État congolais devra mettre en place un cadre qui renferme des bonnes conditions de travail: ceci part des bâtiments bien bâtis et propres, des uniformes en nombre suffisant et donné gratuitement dans le souci de transmettre un message de crédibilité de la police congolaise.

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