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Visite de Félix Tshisekedi à Washington, doit-il s'y rendre pour être reçu par le Secrétaire d'Etat ?

La Confiance se gagne dit-on, mais le respect lui se mérite. L'annonce du Département d'État américain d'accueillir le nouveau président congolais Félix Tshisekedi durant 3 jours est à première vue un acte saluable, porteur d'espoir, des contrats d'investissement et beaucoup de privilèges à projeter.
Mais avec un peu de recul cette annonce à une partie chocante contenu dans les non-dits de ce geste. Un secrétaire d'État correspond à un ministre des Affaires étrangères, puisque le Gouvernement américain est monocéphale car le régime est présidentiel, il n'existe pas de premier ministre aux États-Unis.
N'est-ce pas qu'un chef d'État, de surcroît un qui vient de très loin dans le continent africain devrait être reçu par son homologue président?  Dans le cas de Félix Tshisekedi qui serait reçu par le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo. Faudrait-il comprendre que c'est une façon de lui dire qu'il n'a pas le poids nécessaire pour être reçu par le Président Trump ? Certains analystes souhaitent que Félix Tshisekedi sabote cette invitation en déléguant un représentant afin de lancer un message fort face à ce manque de considération excessif.
Cette supprematie occidentale issue des périodes coloniales et fortifiée par la situation économique des pays issus de l'Occident envers les dirigeants africains, qui eux n'ont pas connu cette période humiliante de l'histoire de l'homme noir et qui ne l'accepterons pas. Mobutu avait dignement été accueilli par le Président Nixon à la Maison Blanche et cela fut un motif de fierté non seulement pour le président lui-même, mais aussi pour son peuple.
Cet acte mérite une réponse, estiment plusieurs intellectuels puisqu'il ne s'agit pas seulement de la personne de Félix Tshisekedi, mais aussi de son peuple . Les Européens comme les américains doivent respecter les africains et leurs autorités, peu importe leur situation économique. Aux africains également, d'agir en conséquence, pour améliorer leur situations économiques et sociales en s'ouvrant aux partenaires africains et asiatiques qui semblent porter également le développement de l'Afrique.

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