Sous la direction de Macky Sall le Sénégal a mené des réformes institutionnelles importantes, dont la plus récente est la suppression du Sénat, jugé inutile pour le fonctionnement du Sénégal et budgetivore.
Actuellement, Macky Sall intentionne de supprimer le poste de premier ministre pour faire du Sénégal un régime présidentiel. Il est clairement démontré que les crises quotidiennes entre le président et son premier ministre ont beaucoup joué en faveur de la prise de cette décision. Plusieurs analystes à travers le monde voient aux initiatives de Macky une visée dictatoriale.
Cependant, la République Démocratique du Congo, avait un système politique et un régime similaire à celui du Sénégal avant l'application de la suppression du Sénat. D'aucuns s'interrogent ainsi sur les retombées d'une pareille réforme institutionnelle dans la gestion politique de la RDC.
D'entrée de jeu, le premier obstacle est le fait qu'une telle démarche ne réussirait qu'avec une modification de la constitution. Or, ouvrir une telle brèche, donnerai au FCC de Joseph Kabila l'occasion de concrétiser ses ambitions de positionner le compteur des mandats à zéro. Il sied pour autant de rappeler qu'en tant qu'autorité morale du FCC, qui détient une majorité écrasante à l'Assemblée Nationale comme au Sénat, tout lui est favorable et possible.
Cependant, même en dehors de ces craintes, supprimer le poste du Premier Ministre en RDC réduirait l'extravagance du président de la République, l'inviolabilité de sa personne et l'exposerait à une confrontation régulière avec les parlementaires. Le premier a en effet le rôle d'endosser la responsabilité des actes posés par le Président, c'est ce qui justifie le fait qu'il contresigne toutes les décisions prises par ce dernier. Ils sont donc un corps et porte l'un et l'autre la responsabilité de ce qu'ils font.
La constitution actuelle de la RDC protège le président d'un contrôle parlementaire, le premier ministre répond devant le parlement de la responsabilité des actes du président, supprimer ce poste ferait du président la seule personne habilitée à prendre des décisions mais aussi à répondre devant le parlement de tous les actes et décisions qu'il prend.
Ce qui nous pousse à dire que cette réforme serait difficile à appliquer en RDC, vu la configuration de la scène du pouvoir, celle d'avoir un président qui n'a pas la majorité parlementaire.
Actuellement, Macky Sall intentionne de supprimer le poste de premier ministre pour faire du Sénégal un régime présidentiel. Il est clairement démontré que les crises quotidiennes entre le président et son premier ministre ont beaucoup joué en faveur de la prise de cette décision. Plusieurs analystes à travers le monde voient aux initiatives de Macky une visée dictatoriale.
Cependant, la République Démocratique du Congo, avait un système politique et un régime similaire à celui du Sénégal avant l'application de la suppression du Sénat. D'aucuns s'interrogent ainsi sur les retombées d'une pareille réforme institutionnelle dans la gestion politique de la RDC.
D'entrée de jeu, le premier obstacle est le fait qu'une telle démarche ne réussirait qu'avec une modification de la constitution. Or, ouvrir une telle brèche, donnerai au FCC de Joseph Kabila l'occasion de concrétiser ses ambitions de positionner le compteur des mandats à zéro. Il sied pour autant de rappeler qu'en tant qu'autorité morale du FCC, qui détient une majorité écrasante à l'Assemblée Nationale comme au Sénat, tout lui est favorable et possible.
Cependant, même en dehors de ces craintes, supprimer le poste du Premier Ministre en RDC réduirait l'extravagance du président de la République, l'inviolabilité de sa personne et l'exposerait à une confrontation régulière avec les parlementaires. Le premier a en effet le rôle d'endosser la responsabilité des actes posés par le Président, c'est ce qui justifie le fait qu'il contresigne toutes les décisions prises par ce dernier. Ils sont donc un corps et porte l'un et l'autre la responsabilité de ce qu'ils font.
La constitution actuelle de la RDC protège le président d'un contrôle parlementaire, le premier ministre répond devant le parlement de la responsabilité des actes du président, supprimer ce poste ferait du président la seule personne habilitée à prendre des décisions mais aussi à répondre devant le parlement de tous les actes et décisions qu'il prend.
Ce qui nous pousse à dire que cette réforme serait difficile à appliquer en RDC, vu la configuration de la scène du pouvoir, celle d'avoir un président qui n'a pas la majorité parlementaire.
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