Blanchi par la Cour de Cassation pour un dossier judiciaire de spoliation d'immeuble, un jugement condamnant Moïse Katumbi de 3 ans d'emprisonnement a récemment été annulée.
D'aucuns voyaient en cette condamnation un procès politique d'anéantissement d'un adversaire devenu robuste et gênant pour l'ex-président Joseph Kabila.
Pour la petite histoire, le très puissant ex-gouverneur de l'ancienne province cuprifère du Katanga était un des bras droits du Raïs qui faisait objet d'un traitement spécial. Cependant, ne cessant de croître son influence, il devint dangereux pour l'ex-président, qui commençait à voir en lui un sérieux rival pour son pouvoir. Malgré ses déclarations de non-intention de postuler pour la magistrature suprême, Joseph Kabila se montra terriblement vexé par l'influence grandissante de Moïse Katumbi, au point de vouloir en finir avec lui.
Mais connaissant son maître et ses manœuvres, Katumbi s'en protégea jusqu'au point de s'exiler, à la suite d'une série de montage des dossiers judiciaires et d'un acharnement politique manifestement nuisible démontrant une instrumentalisation de la Justice. Il s'est vu condamné pour 3 ans de prison dans un procès qualifié de procès politique par l'opinion nationale.
En exil, quand son passeport expire, le Gouvernement de l'époque ordonne que ce passeport ne soit pas renouvelé. Il s'est également vu empêché de postuler à la présidentielle, ce qui lui conduisit avec tous les autres leaders de l'opposition de confier leurs audiences à un candidat unique de l'opposition nommément Martin Fayulu. Cependant, le candidat unique désigné de l'opposition ne fera pas l'unanimité et deux opposants qui s'étaient retirés de cet accord sont à leur tour ligués pour créer la coalition CACH. Les autres leaders qui portaient leur soutien au candidat commun de l'opposition se sont regroupés dans la coalition Lamuka.
Suite à plusieurs événements Felix Tshisekedi, candidat de l'opposition aile CACH a été proclamé vainqueur du scrutin, soupçonné alors d'avoir signé un accord avec l'ex-président frappé de pesanteur par l'échec de son dauphin.
Une fois au pouvoir, Félix Tshisekedi se retrouve entre la pression de sa base et du peuple contre la pression de celui avec qui il a pactisé. Il fait montre d'une intention manifeste à s'émanciper de son prédécesseur et d'aller à l'encontre des verrous qu'il plaça. Parmi les mesures phares figurent la libération des prisonniers politiques et le traitement des dossiers judiciaires obscures comme celui de Moïse Katumbi, qui s'est vu être acquitté par un jugement de la cour de cassation annulant sa précédente condamnation.
Cette manoeuvre affaibli la décision de la justice de Joseph Kabila qui n'est plus président. Le passeport de Moïse Katumbi déjà imprimé et sa condamnation annulé lui donne libre champs pour son retour. Cependant, aucune annonce n'a jusque là été faite pour son retour, officiellement. Les marges obscures de l'ex-président seraient elles l'objet de son hésitation à annoncer son retour ? Prend t-il du temps pour se remettre en bonne position politique? Il y a autant des questions qui traversent les esprits des Congolais, et une chose est certaine, il dévoilera prochainement sa claire et nette position qui dessinera en partie son avenir politique.
D'aucuns voyaient en cette condamnation un procès politique d'anéantissement d'un adversaire devenu robuste et gênant pour l'ex-président Joseph Kabila.
Pour la petite histoire, le très puissant ex-gouverneur de l'ancienne province cuprifère du Katanga était un des bras droits du Raïs qui faisait objet d'un traitement spécial. Cependant, ne cessant de croître son influence, il devint dangereux pour l'ex-président, qui commençait à voir en lui un sérieux rival pour son pouvoir. Malgré ses déclarations de non-intention de postuler pour la magistrature suprême, Joseph Kabila se montra terriblement vexé par l'influence grandissante de Moïse Katumbi, au point de vouloir en finir avec lui.
Mais connaissant son maître et ses manœuvres, Katumbi s'en protégea jusqu'au point de s'exiler, à la suite d'une série de montage des dossiers judiciaires et d'un acharnement politique manifestement nuisible démontrant une instrumentalisation de la Justice. Il s'est vu condamné pour 3 ans de prison dans un procès qualifié de procès politique par l'opinion nationale.
En exil, quand son passeport expire, le Gouvernement de l'époque ordonne que ce passeport ne soit pas renouvelé. Il s'est également vu empêché de postuler à la présidentielle, ce qui lui conduisit avec tous les autres leaders de l'opposition de confier leurs audiences à un candidat unique de l'opposition nommément Martin Fayulu. Cependant, le candidat unique désigné de l'opposition ne fera pas l'unanimité et deux opposants qui s'étaient retirés de cet accord sont à leur tour ligués pour créer la coalition CACH. Les autres leaders qui portaient leur soutien au candidat commun de l'opposition se sont regroupés dans la coalition Lamuka.
Suite à plusieurs événements Felix Tshisekedi, candidat de l'opposition aile CACH a été proclamé vainqueur du scrutin, soupçonné alors d'avoir signé un accord avec l'ex-président frappé de pesanteur par l'échec de son dauphin.
Une fois au pouvoir, Félix Tshisekedi se retrouve entre la pression de sa base et du peuple contre la pression de celui avec qui il a pactisé. Il fait montre d'une intention manifeste à s'émanciper de son prédécesseur et d'aller à l'encontre des verrous qu'il plaça. Parmi les mesures phares figurent la libération des prisonniers politiques et le traitement des dossiers judiciaires obscures comme celui de Moïse Katumbi, qui s'est vu être acquitté par un jugement de la cour de cassation annulant sa précédente condamnation.
Cette manoeuvre affaibli la décision de la justice de Joseph Kabila qui n'est plus président. Le passeport de Moïse Katumbi déjà imprimé et sa condamnation annulé lui donne libre champs pour son retour. Cependant, aucune annonce n'a jusque là été faite pour son retour, officiellement. Les marges obscures de l'ex-président seraient elles l'objet de son hésitation à annoncer son retour ? Prend t-il du temps pour se remettre en bonne position politique? Il y a autant des questions qui traversent les esprits des Congolais, et une chose est certaine, il dévoilera prochainement sa claire et nette position qui dessinera en partie son avenir politique.
Commentaires
Enregistrer un commentaire