Être Wewa, un métier dominé par les Lubas, mais à la portée aujourd'hui de tous les kinois et congolais, rémunérateur et rempli des dangers
Les Wewas sont des motocyclistes, mieux conducteurs des motos taxis dans les routes de la capitale Kinshasa et partout dans les grandes agglomérations du pays. Ce Néologisme "Wewa" veut dire en tshiluba "toi" ou encore "vous", mais il est communément utilisé pour désigner les conducteurs des taxis motos.
Pour la petite histoire, à la chute de l'industrie des diamants qui faisait vivre les jeunes et vieux du Kasaï, ils ont été nombreux à quitter la région du Kasaï (oriental tout comme occidental) et se sont installés dans la capitale kinoise où le chômage bât déjà son plein. Les Lubas sont connus pour leur solidarité jugée parfois exagérée et même traité de Tribaliste, au point d'ouvrir la voie à tous leurs frères de travail dans le transport des motos pour s'en sortir à Kinshasa.
Le secteur était alors rempli des Lubas, d'où le fait que presque tout le monde s'accorde à qualifier de wewa tous ceux qui font le transport moto.
Ce métier est très rémunérateur, il a permis aux plus avisés de s'en sortir, mais vu dans l'autre sens il est aussi dangereux. Il a entraîné les morts, les accidents, les cassures et plein d'autres conséquences néfastes. Conduire c'est mettre en péril sa propre vie, mais aussi de tous les passagers sur votre engin.
Ils font face à une réglementation quasi-innexistante de la part de l'État et sont aujourd'hui organisés en commutés. Dans certains milieux, ils sont rançonnés par les agents de l'État et dans d'autres ils sont visés par des bandits, extorpiés et malmenés.
Les Wewas sont des motocyclistes, mieux conducteurs des motos taxis dans les routes de la capitale Kinshasa et partout dans les grandes agglomérations du pays. Ce Néologisme "Wewa" veut dire en tshiluba "toi" ou encore "vous", mais il est communément utilisé pour désigner les conducteurs des taxis motos.
Pour la petite histoire, à la chute de l'industrie des diamants qui faisait vivre les jeunes et vieux du Kasaï, ils ont été nombreux à quitter la région du Kasaï (oriental tout comme occidental) et se sont installés dans la capitale kinoise où le chômage bât déjà son plein. Les Lubas sont connus pour leur solidarité jugée parfois exagérée et même traité de Tribaliste, au point d'ouvrir la voie à tous leurs frères de travail dans le transport des motos pour s'en sortir à Kinshasa.
Le secteur était alors rempli des Lubas, d'où le fait que presque tout le monde s'accorde à qualifier de wewa tous ceux qui font le transport moto.
Ce métier est très rémunérateur, il a permis aux plus avisés de s'en sortir, mais vu dans l'autre sens il est aussi dangereux. Il a entraîné les morts, les accidents, les cassures et plein d'autres conséquences néfastes. Conduire c'est mettre en péril sa propre vie, mais aussi de tous les passagers sur votre engin.
Ils font face à une réglementation quasi-innexistante de la part de l'État et sont aujourd'hui organisés en commutés. Dans certains milieux, ils sont rançonnés par les agents de l'État et dans d'autres ils sont visés par des bandits, extorpiés et malmenés.
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